Je vous en parle tout bientôt sur le blog mais 2017, côté voyage, a été marqué pour moi, par mon voyage en Inde du Sud ! Ses couleurs, ses sourires, ses saveurs ... C'est un voyage qui éveille tous les sens, et là, sous la froideur de Décembre, j'avais juste envie de partager avec vous une boisson finalement totalement de saison : le Tchaï Tea !
Passé un certain age, j'ai envie de dire que l'on privilégie le confort au style!. Et oui, je crois que j'ai atteint cet age de raison où on assume de ne pas avoir le derniers souliers à la mode. Où on assume son allure au delà des fringues portées. Et puis, on vise surtout le confort avec (un peu de) style (quand même).
Ça a commencé avec les fringues.
Il n'y a que moi qui achète systématiquement mes habits une taille au dessus ? Oui, peut être ... bref, je n'ai pas le complexe de la taille de vêtement ! Pour les tops par exemple, j'aime le large, voir l'oversize. Le type de haut qui laisse tout le loisir à son petit ventre de s'exprimer tranquillement après le repas du midi sans être obligé de contracter les abdos à chaque fois que l'on s'assoit.
Les chaussures ensuite. Je repense à ces dernières années où je m'émerveillais devant ma jolie paires d'escarpins à talons hauts. Elles reposent aujourd'hui sagement dans leur boite, en attendant le prochain mariage pour faire coucou. Aujourd'hui je ne jure que par les boots plates ou à gros talons carrés bien staaaables. Je tente même les baskets dorés au boulot, c'est vous dire.
Pour finir ma panoplie de working girl bien dans ses baskets, j'ai opté récemment pour le sac à dos. Un petit cadeau de Noël avant l'heure...
La sacoche à ordi c'est sympa hein, mais pas pour mon dos. Donc j'ai acquis ce super sac à dos Floid Eastpak. Il n'est pas donné (€_€) mais j'ai profité d'une super promo pour me le procurer (quitte à ne pas vraiment avoir le choix de sa couleur...). Et puis, c'est un sac hyper résistant, donc un bon investissement. Le dos et les bretelles sont renforcées, il est hyper confortable et reste bien en place pendant mes sprints effrénés derrières mon bus du matin. Petit plus, une poche dorsal pour ses "précieux". Il y a plusieurs compartiments pour organiser ses petites affaires. Le style du Floid est vraiment basique mais il est tellement agréable à porter, que je ne quitte plus. Il a une petite contenant (16 L), mais pour un ordi (15 pouces), 2 blocs notes, mon bouquin du moment, une petite bouteille d'eau et quelques stylos, on est bien. Et puis comme ça, je me force à ne pas amener ma maison dans mon sac à dos !
La sacoche à ordi c'est sympa hein, mais pas pour mon dos. Donc j'ai acquis ce super sac à dos Floid Eastpak. Il n'est pas donné (€_€) mais j'ai profité d'une super promo pour me le procurer (quitte à ne pas vraiment avoir le choix de sa couleur...). Et puis, c'est un sac hyper résistant, donc un bon investissement. Le dos et les bretelles sont renforcées, il est hyper confortable et reste bien en place pendant mes sprints effrénés derrières mon bus du matin. Petit plus, une poche dorsal pour ses "précieux". Il y a plusieurs compartiments pour organiser ses petites affaires. Le style du Floid est vraiment basique mais il est tellement agréable à porter, que je ne quitte plus. Il a une petite contenant (16 L), mais pour un ordi (15 pouces), 2 blocs notes, mon bouquin du moment, une petite bouteille d'eau et quelques stylos, on est bien. Et puis comme ça, je me force à ne pas amener ma maison dans mon sac à dos !
Et la petit poche à bouteille d'eau sur le côté qui me sert à caler mon mini-parapluie, c'est pas un peu la cerise sur le gâteau non ?
Bref, j'en suis très contente et mon dos à l'air satisfait aussi !
Mon cartable
Instant méditation.
Je ne sais pas si c'est la déprime hivernale qui me gagne mais mes grandes réflexions du moment tournent autour d'une question presque anodine : qu'est ce qui nous rend heureux ? (Prenez 1/4 de feuilles, à vos stylos !). Je crois que l'on peut tous répondre à cette question. Lorsque l'on y répond, la question qui vient juste après est : alors pourquoi je passe à côté de l'essentiel ?
Pourquoi je passe à côté de l'essentiel
C'est une amie indienne qui m'a fait découvrir cette super boisson, mélange de gingembre, de sucre de canne et de citron. Elle le prépare avec un exacteur de jus, mais n'en ayant pas, j'ai adapté un peu la recette à l'aide d'une amie d'origine Sénégalaise qui connaissait aussi cette boisson très utilisée en Afrique de l'ouest sous le nom de gnamakoudji. [ Bref, l'exotisme d'une recette originale c'est souvent tout près de soi - parler avec ses potes c'est découvrir une diversité hyper riche et pas qu'en cuisine :) ]. C'est une boisson idéale pour profiter des bienfaits du gingembre tonifiant qui viendra aider à renforcer notre système immunitaire à l'aube des premiers vents froids.
Un beau morceau de gingembre
Le jus de 2 citrons
Du sucre de canne
Du miel
>> La recette :
Éplucher et découper le gingembre en très petit dés.
Ajouter 150 ml d'eau .
Mixer l'ensemble (mixeur plongeur pour moi) quelques minutes de manière à réduire les petits morceaux de gingembre en presque purée.
Passer le mélange au chinois et rincer la pâte obtenue avec le jus de citron.
Sucrer selon votre goût, au sucre de canne et/ou au miel et pourquoi pas avec un peu de sucre vanillé.
Pour ma part, je garde le jus de gingembre "très fort" et je le dilue au moment de le boire, un peu à la manière d'un sirop. Il se conserve très bien au frigo, une bonne semaine, de préférence en bouteille en verre. Les bouteilles que vous voyez en photo principale : de la récup pour celle en verre. La gourde en verre et silicone vient de chez H&M (elle est top top top, je m'en sers au quotidien au boulot).
Jus de gingembre
Comme déjà évoqué j'aime beaucoup cuisiner ! D'une part car j'aime beaucoup manger (!) mais aussi parce que j'aime "travailler" les produits, les épices, les arômes. Les légumes c'est mon dada ! Je dois être une des rares personnes à tous les aimer. Même les choux de Bruxelles, même les salsifis, même mes blettes ! Mais forcément, avec un boulot bien prenant et étant pourvu du syndrome de la flemme intersidérale un soir sur deux, il m'a fallu trouver deux ou trois astuces pour continuer de cuisiner en un minimum de temps, en particulier en semaine.
Un des trucs que j'utilise souvent est de décliner un ou deux aliments en plusieurs plats. Ainsi je "mutualise" les étapes de préparation un peu pénible, notamment la préparation des légumes, et puis je fais du stock pour d'autres soirs de flemme (vive le congélo !) en diversifiant les plats autour d'un ou deux aliments.
Les 2 aliments que j'ai choisi aujourd'hui : l'artichaut et les petits pois !
Pour l'artichaut, on arrive en fin de saison mais vous devriez trouver les tous derniers sur les étales des maraîchers. Si vous ne savez pas les choisir : prenez des légumes lourds, aux feuilles bien serrées et cassantes, signes de fraicheur.
Pour les petits pois, j'avoue utiliser du surgelé.
>> Préparation des artichauts
J’ôte les deux premières rangées de feuilles extérieurs et je rince le tout sous eau froide.
Ensuite, la cuisson se fait en autocuiseur, as usual chez moi. Pour les artichauts, remplir le tiers de la cocotte avec de l'eau et placer les artichauts dans le panier-passoire de l'autocuiseur pour une cuisson vapeur. On ferme le tout et après sifflement de l'autocuiseur, je laisse cuire 10 - 12 min. Après cuisson, je passe encore sous eau froide pour un second rinçage et un refroidissement des artichauts.
>> Plat n° 1 - Les artichauts en salade
Manger la partie basse des feuilles d'artichauts, j'adore ! Je prépare une vinaigrette moutarde / sel / huile d'olive et on est bon pour une entrée froide ! Avec les 10-12 minutes ci-dessous, les feuilles restent croquantes et le cœur à point pour mon plat n°2.
>> Plat n° 2 - Les petits pois artichauts
Ces deux légumes se marient hyper bien. Du coup, je récupère le cœur d'artichauts de mon entrée pour cette seconde déclinaison.
En cocote minute (oui, je sais...), je fais fondre 1 bel oignon dans de l'huile d'olive avec un peu de sel.
Lorsqu'ils sont bien dorés, j'ajoute ensuite 3 fois le volume d'eau de mes petits pois surgelés, mes petits pois, les cœurs d'artichauts et du concentré de tomate. En terme d'épice, j'adore le cumin, donc je me fais plaisir avec cette épice.
En cocotte minute 15 min après sifflement de la cocotte et on est bon.
Ce plat se congèle très bien en bocal en verre pour les fameux soirs de flemme.
>> Plat n°3 - La soupe
Bon ça coule de source mais si vous passez le plat précédent au mixeur plongeur, tadaaaam, une soupe maison qui change "presque" complètement du plat précédant. Ajoutez une bonne cuillère à soupe de crème fraîche et vous y êtes !
Vous pouvez ajouter des topping bien régressifs type croûtons de pain et du gruyère prêt à fondre au contact de la soupe bien chauuuuuude.
Bon j'ai été plus raisonnable ici avec mes graines de sésame, lin et courge mais c'était sympa aussi ;)
Vous pouvez aussi congeler les soupes (sans les topping bien sûr).
Et voilà comment décliner 3 plats à partir de 2 aliments et faire ses resserves de marmotte au congélo, prêt à l'emploi pour les soirs d'hiver.
Décliner ses plats
Ce livre, on tombe dedans comme dans un conte des 1001 nuits.
Léon L'Africain, par Amin Maalouf le conteur
Ma sélection Kusmi Tea / Lov Organic
La petite histoire
Cette collègue était de celle qu'on appelle une "cador" dans son domaine. Reconnue de tous dans son métier, elle en imposait par ses connaissances et son énergie à mener à bien ses projets. J'ai beaucoup appris auprès d'elle d'ailleurs (même si je me suis heurtée plus d'une fois à ce roc lorsque nos avis divergeaient !). Elle était forte et déterminée, toujours dans l'action et pas dans le "paraître". Tout ce que j'aime. Bref, c'était un peu un modèle pour moi qui débutait ma vie professionnelle.
Et puis un jour, plus rien. Une absence de quelques jours qui s’éternise en plusieurs semaines, puis plusieurs mois. Plus de nouvelles. Pas de mots sur cette absence. Alors on y va tous de nos suppositions en repensant à un détail qui aurait pu nous aider à comprendre ce qui s'était passé. Et petit à petit on comprend. On comprend que le stress emmagasiné toutes ces années, un jour, lui a dit stop. Que d'épuisement, cette année-là, après ces vacances d'hiver, sa tête lui a dit stop. Que malgré sa force apparente, tout son être lui a dit stop. Et quand on connait la force de caractère de cette personne, on est ébahi que cela ait puis lui arriver à elle. L'épuisement professionnel. Le burn-out.
Elle est revenu plus de 5 ou 6 mois plus tard au boulot. Mais nous ne l'avons jamais vraiment retrouvé. On la sent fébrile. Moins sûre d'elle. Ce qui ne remet pas du tout en cause ses compétences et aptitudes, mais c'est le contraste avec son "avant" qui est saisissant. On sent que certains moments ne sont pas faciles pour elle. On est tous bienveillant avec elle. On espère qu'un jour, elle ira mieux.
J'ai toujours gardé cette histoire de côté, dans un coin de ma tête. Et récemment, j'y ai repensé.
Ma petite histoire
J'ai de nouvelles responsabilités depuis quelques mois et comme toujours chez moi, l'envie de bien faire. Je me sur-investis les premiers mois. J'adore ce que je fais, donc je n'ai même pas l'impression, au début, de me forcer à quoi que ce soit. Je bosse le soir de chez moi. Le week-end aussi. J'arrive le lundi matin avec le sentiment de satisfaction d'avancer plus vite ainsi. Je donne toute mon énergie en journée. "Au taquet" comme on dit. Et pour avoir encore plus d’énergie, je me mets au café ! Ça n'a l'air de rien mais moi, la fan de thé, je bois du café pour booster mes matinées...
Je suis disponible pour tout le monde. J’enchaîne les réunions. Ça par contre, ça m'agace vite : être présente en réunion, c'est renoncer à du temps pour avancer sur mes projets. La frustration naît peu à peu d'être freinée dans mes tâches à cause de ces réunions. Et les mails aussi. J'en ai trois fois plus qu'il y a quelques mois. Autant de demandes supplémentaires à traiter. Et moi la nana calme et patiente, je me surprends à m’énerver pour un rien, à râler derrière mon ordi, à perdre patience pour des broutilles.
Les nuits, je m'endors "direct". Moi qui avais tendance à mettre du temps à m'endormir, c'est à ce moment là, mon corps qui commande et qui s'endort de fatigue. Oui mais. Je me réveille au minimum 5 fois par nuit, et à chaque éclair de lucidité, je me surprends à penser au boulot. A ce rapport que je dois relire. A cette réunion que je dois préparer. A ce dossier que je dois finir. Ça m'agace de penser "inconsciemment" autant à mon boulot. Mes nuits sont aussi stressées que mes journées.
Et puis ce vendredi soir. J'arrive chez moi, épuisée. Au bord des larmes tellement je sens mon corps fatigué. C'est idiot à dire, parce que concrètement personne ne me met la pression. Mais voilà, moi, je me la met. C'est dans mon tempérament de vouloir toujours bien faire les choses. J'ai toujours fonctionné ainsi : à bien faire les choses, on ne regrette rien. Mais là, ce soir là, il ne m'aurait pas fallu grand chose pour fondre complètement en larmes. Sans raison. Juste parce que je me sentais épuisée. Tout ce week-là, j'ai pensé "je ne veux pas retourner dans le tourbillon des 5 jours". Car une fois au boulot, tout s’enchaîne.
Mes mantras du moment
Je crois être loin du burn out, mais je prends conscience que cela ne va pas. Je sens les prémices d'un épuisement physique et presque nerveux. Cela ne me ressemble pas d'être à fleur de peau pour un rien. Cela ne me ressemble pas de m'énerver pour un rien. Cela ne me ressemble pas d'aller au boulot à reculons. Cela ne me ressemble pas de boire du café :) !
J'aime mon taff, mais je ne veux pas qu'il me bouffe.
J'aime mon taff, mais je ne veux pas qu'il m'épuise.
J'aime mon taff, mais je ne veux pas qu'il soit mon tout.
Je n'ai pas encore franchi le pas d'en parler à un médecin. Mais je suis en pleine conscience de ce qui se passe et si cela ne s'arrange pas, alors peut être que oui, je franchirai ce cap.
En attendant, je lève le pied de l'accélérateur et je me force à appliquer ces petits mantras.
Je fais moins d'heure au boulot et je ne culpabilise pas.
J'apprends à dire non au boulot. J'arrête d'être sur-disponible.
J'avais tendance à vouloir aider tout le monde, à accepter toutes les réunions où on me demandait mon avis, tous les projets qu'on voulait me confier et cela, au détriment de mon propre travail. A dire oui à tout le monde, tu te retrouves à 19h sans avoir fait le dixième de ce que tu aurais du faire. Le stress s'accentue et en attendant, tes gentils collègues, ils sont chez eux avec leurs proches. Aujourd'hui, j'ai un peu de mal à dire "non". Mais je dis gentiment avec le sourire et une petite voix mielleuse "désolée, pas tout de suite". Du coup, dans 90% des cas, je me rend compte que les gens trouvent leurs réponses tout seul (tient donc !).
Je ne mets pas tous mes œufs dans le même panier.
J'adore mon boulot, et pour en avoir discuté avec pas mal d'ami(e)s, je sais que malheureusement c'est assez rare. Ce que je fais me passionne. Mais j'ai d'autres passions. Et je crois qu'il est important de ne pas mettre toutes ces émotions dans une seule et unique chose : le taff. J'ai besoin de le désacraliser même si cela est plus difficile à dire qu'à faire.
Je me rapproche de mes proches. Je profite de mes cours de danse. Je fais de la photo. Je me mets à l'aquarelle. Je cuisine ! Je fais du shopping ! J'ai un blog ! Oui je sais, c'est un peu idiot d’écrire tout ça mais croyez moi, j'y avais progressivement renoncé. Et aujourd'hui ces petits bonheurs, sont de véritables bulles d'oxygène, presque vitales. Je me force parfois un peu, mais une fois une des bulles utilisées, je me sens forte et détachée de ce qui m'a épuisé ces dernières semaines.
Et je crois que ça ne peut aller que mieux ainsi. Je m'accroche et je sais que le plus grand levier de cette histoire, c'est moi et ma prise de conscience de mes tourments du moment. Je vais prendre soin de ma petite personne car ce n'est pas mon big bosse qui le fera pour moi !
Je finis cette article avec la danse loufoque de Jean Rochefort dans le Mari de la Coiffeuse, danse libérée que je compte bien reproduire demain matin avec ma tasse de thé !
Et je crois que ça ne peut aller que mieux ainsi. Je m'accroche et je sais que le plus grand levier de cette histoire, c'est moi et ma prise de conscience de mes tourments du moment. Je vais prendre soin de ma petite personne car ce n'est pas mon big bosse qui le fera pour moi !
Je finis cette article avec la danse loufoque de Jean Rochefort dans le Mari de la Coiffeuse, danse libérée que je compte bien reproduire demain matin avec ma tasse de thé !
Se préserver émotionnellement de son boulot
Il a des recettes qui traversent les générations.
On les reçoit sans trop se poser de questions, jusqu'à réaliser un jour qu'elles sont passées entre les mains de plusieurs générations de femmes (et d'hommes) de sa famille, jusqu'à arriver à soi. Année après année, chacun y a ajouté sa touche personnelle jusqu'à donner ce plat unique dont on retrouve des proches variantes d'une famille à l'autre.
Ce plat basique, traditionnel, qui paraissait un peu ennuyeux il a quelque temps, je l'avais presque mis de côté. Et puis, je me suis souvenu de sa saveur, de ses parfums, de sa présence aux repas de famille. J'ai repensé à l'agitation qui accompagne sa préparation autour de la cuisinière familiale, aux pudiques compliments de mon père sur son repas du soir, au petit filet de citron que j'ajoutais dans "mon plat à moi" et j'ai eu d'un coup, follement envie de demander à ma mère de me remontrer comment elle préparait cet héritage familiale.
La recette de la Chorba, il y en a donc autant que de famille qui la prépare ! Celle-ci, est à "notre" goût mais chacun est libre d'ajuster les proportions et ingrédients. Il a quelques ingrédients optionnels, donc chacun fait en fonction de "ce qu'il a", comme dit maman. C'est ça aussi les plats familiaux.
>> Ingrédients (pour 6 personnes environ)
1 gros oignon
2 poignées de pois chiches secs
1 petit verre de tomate concassée ou de coulis de tomate
1 branche de céleri (optionnel)
1/2 bouquet de coriandre
1/2 bouquet de persil plat (optionnel)
1 verre de pâtes tlitli (ou langues d'oiseaux, ou vermicelles)
Du poulet
Peu importe les morceaux dispos (escalope, aile, cuisse) mais on en met très peu, disons que ce vous mettriez pour 2 personnes en plat principal, vous le mettez pour 6 dans une chorba! Couper en petits morceaux tout ce que vous pouvez avant cuisson (les escalopes par exemple). Pour le reste (cuisse, aile), mettre ainsi.
Épices :
1 càc curcuma
1 càc curry
1 càc colombo
1 càc paprika
1 càc gingembre moulu ("si on en a " comme dit maman)
Sel, poivre
Sel, poivre
>> La Recette
Comme souvent, je prépare ce type de plat en "cocotte-minute". Les temps de cuisson sont vraiment diminués. Si vous n'en avez pas, il faudra multiplier vos temps de cuisson par 2,5 fois en moyenne.
Préparation des pois chiches
La veille, faire tremper les pois chiches dans une casserole d'eau salée (au moins 5 fois leur volume d'eau).
Le jour même, les faire cuire 15-20 min en autocuiseur.
On peut aussi les faire cuire dans le plat, mais je préfère les faire cuire "à part". Ainsi, je peux en réserver pour préparer des houmous, ou les manger en salade, ou mieux encore, j'en réserve une partie au congélateur pour une prochaine chorba.
Le plat
Dans un autocuiseur, introduire l'oignon haché, l'huile l'olive, toutes les épices, le poulet, la branche de céleri émincée et une bonne pincée de sel.Faire dorer 5 minutes à peine.
Ajouter 2/3 d'eau dans la cocotte et les tomates concassées (ou le coulis tout prêt).
Ajouter 2/3 d'eau dans la cocotte et les tomates concassées (ou le coulis tout prêt).
Laisse cuire en autocuiseur 10 minutes.
Pendant ce temps, j'en profite toujours pour précuire les pâtes 5 min à part, dans une casserole d'eau bouillante. Cela permet de jeter la première eau de cuisson des pâtes, trouble (à cause de la présence d'amidon) et de garder une belle chorba bien clair.
Pendant ce temps, j'en profite toujours pour précuire les pâtes 5 min à part, dans une casserole d'eau bouillante. Cela permet de jeter la première eau de cuisson des pâtes, trouble (à cause de la présence d'amidon) et de garder une belle chorba bien clair.
Dans l'autocuiseur, ajouter ensuite les demi-bouquets de coriandre et de persil émincés, les pois chiches déjà cuits, et les pâtes.
Laisser cuire encore 6-7 minutes à couvert.
Avant de servir, on prend soin de récupérer les grands morceaux de poulet que l'on découpe en plus petits morceaux, (en ôtant les os de poulet du plat quoi).
Avant de servir, on prend soin de récupérer les grands morceaux de poulet que l'on découpe en plus petits morceaux, (en ôtant les os de poulet du plat quoi).
C'est fini !
C'est un plat que l'on peut manger en très petite quantité comme entrée, mais j'avoue souvent le prendre en plat principal. Les parfums de coriandre sont très présents, et perso, j'adore ! Au moment de la dégustation, un petit filet de jus de citron et c'est vraiment le top.
C'est un plat qui se congèle facilement. Oui, oui ! En bocal en verre, c'est toujours mieux.
La prochaine variante que j'aimerais tester est de remplacer les pâtes par du blé d’épeautre.
A suivre donc ^ ^
Notre Chorba
C'est ma collection de plantes intérieures. On s'en procure, une, puis deux et sans s'en rendre compte, c'est bientôt tout l'appart qui est envahi. Tous ces reflets verts, ça ajoute une touche de vie à n'importe quel intérieur. Et puis j'avoue adorer bouturer et voir évoluer mes petits pousses jour après jour...
Un petit tour du propriétaire ?
Un petit tour du propriétaire ?
Séjour
>> The famous, Spathiphyllum
C'est ma toute première plante ! Je l'ai adoré pour ses grandes fleurs blanches et son beau feuillage vert brillant. Elle se développe hyper facilement. Tellement vite d'ailleurs que tous les 2 ans je suis obligée de faire un peu le ménage dans mes pots et de replanter ou de faire don de mes nouvelles pousses à des ami(e)s.
Pour l'entretien, rien de bien compliqué : son feuillage fait la tête (= feuilles baissées) quand la plante à soif ! Easy !
Petit conseil : si madame ne fait que des fleurs vertes, c'est qu'elle manque de soleil. Comme toutes les plantes, elle aime la lumière, mais pas direct, un arrosage tous les 3 à 7 jours en été à tous les 15 jours en hiver.
>> L'Orchidée Phalaenopsis
Elle a la réputation d'être difficile à entretenir et notamment à voir refleurir, et pourtant, lorsque l'on connait les deux ou trois trucs à savoir sur son entretien, elle vous fait une déco sensas' ! J'avais consacré un article à ma "princesse relou", si cela vous intéresse, c'est par ici.>> Rotundifolia peperomia
J'avais envie d'une plante tombante avec un joli feuillage vert clair pour la décoration de mon salon. Celle-ci est top. Elle se bouture très facilement : un bout de tige, de l'eau, tic tac 3 semaines et on est bon. Du coup, cela permet d'étoffer le pied du plant et d'avoir un joli massif généreux.Chambre
>> Cactus Crassula
C'est mon premier cactus ! Contrairement à la rumeur, je trouve que ce n'est pas la plante la plus facile à entretenir quand on n'a pas la main verte... On a toujours tendance à avoir la main lourde sur l'arrosage, ce qu'elle déteste. Du coup, je lui fais prendre un bain (= une plongée de quelques minutes dans une bassine d'eau) 1 fois toutes les 2 semaines au max et c'est tout. J'ai appris récemment qu'elle pouvait donner des fleurs si elle se sentait bien... Challenge accepté !
>> Pilea
Mon petit dernier. Les feuilles sont vraiment fun avec leurs formes toutes rondes et leurs tiges plantées en plein milieu. Il paraîtrait qu'elle apporterait prospérité. Je prends !
Elle est super facile d'entretien et comme avec le Spathipyllum, elle se multiplie très facilement si bien que l'on peut en offrir aux copines pour aller envahir d'autres salons.
Salle de bain
J'ai la chance d'avoir une fenêtre dans ma salle de bain. Le luxe quoi ! Je peux donc me permettre quelques plantes ici aussi.
>> Mini ficus
J'ai un tout petit appart, donc le ficus en taille adulte deviendrait très rapidement trop encombrant. J'ai donc opté pour ce mini ficus qui supporte très bien les secousses de mon lave-linge !>> Mon Potho(s) !
C'est une plante grimpante qui se développe à la vitesse de la lumière et qui nécessite un minimum d'entretien. C'est LA plante pour les nul(le)s !
J'ai acquis la mienne par boutures d'un plant existant au boulot. C'est tout bête, on prend une tige avec 2 à 3 feuilles maxi, et une à deux racines externes (sorte de petit bouton marron sur la tige). On plonge dans l'eau et hop les embryons de racines se transforment en belles racines blanches prêtes à être replanté au bout de 3 semaines.
On peut laisser libre cours à son imagination pour arranger la disposition de ces lianes.
On peut laisser libre cours à son imagination pour arranger la disposition de ces lianes.
J'ai encore un peu de marge avant d'avoir l'urban jungle de cette new yorkaise non ?
Ma petite jungle
Je vous parlais dans mon précédent article de ma rencontre avec l'acné adulte, ma nouvelle pote dont j'aimerai bien me débarrasser... Après 1 an à ne pas m'en occuper, en mode "ouai, ça va passer tout seul" j'ai décidé de suivre les traitements locaux recommandés par mon médecin soit le Cutacnyl et l'Effederm, deux traitements complémentaires pour traiter (éradiquer ?) mon acné modéré.
Routine soin anti-acné hormonale
Youhou ! Bienvenu l'acné ! On ne se connait pas très bien toi et moi, et pour cause, on se rencontre un peu tardivement, passé la trentaine... Bref, même pas peur !
La nouveauté du moment : l'acné adulte !
Une petite recette automnale ? Bon ok, techniquement, on n'y est pas encore... Mais Je vous propose ces lentilles aux épices douces. La recette est bien plus simple qu'il n'y parait.
Recette simplissime de lentilles, carottes et épices douces
3 mois ! Cela fait 3 mois que je cours régulièrement ! En dehors du fait que le temps file à une vitesse de dingue je dois dire que ce qui m'étonne le plus est que j'aime de plus en plus ce moment rien qu'à moi. Et pour continuer dans mon élan de motivation, j'avais envie de faire un rapide bilan sur ma pratique après 3 petits mois d'essai. Parce qu'il y a des hauts et aussi des bas, mais globalement, c'est plutôt le top !
>> Le regard des autres
Bon clairement, dès le départ, j'avais considéré que cela m'était complètement égal de passer pour un escargot asthmatique (et en insuffisance cardiaque et sous dialyse un jour canicule) aux yeux des autres. Bon, il y a la théorie et la pratique ... Et en pratique on doit tout de même supporter :
> Le regard des uns sur votre foulée incertaine,
> Celui des unes sur le cramoisie de vos joues même en allure de croisière,
> Le scanner sur votre tenue (si si),
> Les badauds qui vous regardent interloqués pendant vos phases de marche (parce que que oui, ça fait partie de mon entrainement Monsieuuuur !)
> ... bref, il a fallu gérer tout ça ...
J'ai évidemment, dans mon for intérieur, continué de me dire que j'étais toujours plus méritante que celui ou celle qui ne faisait rien, mais le truc qui m'a vraiment donné confiance en moi, c'est d’arrêter de tourner en rond dans mon parc de quartier. C'est tout bête mais dans un parc, bah les gens ont du temps à perdre, donc ils te regardent passer et repasser devant eux toutes les 10 minutes, donc forcément c'est pesant. Dès que je suis sortie courir en pleine rue ça m'a libéré ! Bon, je choisis bien mes axes : des rues peu passantes pour éviter de slalomer entre les poussettes et les caniches des mamies. Mais me dire que la personne que je croise là, je ne la recroiserai pas dans 10 min et bien ça m'a carrément aidé à relativiser !
Contre toute attente, il y aussi du bon dans le regard des autres !
Lorsque l'on court, il y a les gens autour de toi, qui circulent, normalement (= qui marche quoi!), et il y a ces autres coureurs que l'on croise. Et là, tu entres brièvement dans une dimension parallèle où vous vous reconnaissez entre personne en sueur, et généralement tu échanges un petit sourire d'encouragement (et bien souvent un regard de compassion !). Bon, je l'avoue, quand je croise des coureurs chevronnés je baisse encore un peu les yeux en essayant de ne pas respirer trop fort pour ne pas attirer l'attention du moi ^ ^ Mais je m'assume de plus en plus apprentie coureuse. Promis !
Lorsque l'on court, il y a les gens autour de toi, qui circulent, normalement (= qui marche quoi!), et il y a ces autres coureurs que l'on croise. Et là, tu entres brièvement dans une dimension parallèle où vous vous reconnaissez entre personne en sueur, et généralement tu échanges un petit sourire d'encouragement (et bien souvent un regard de compassion !). Bon, je l'avoue, quand je croise des coureurs chevronnés je baisse encore un peu les yeux en essayant de ne pas respirer trop fort pour ne pas attirer l'attention du moi ^ ^ Mais je m'assume de plus en plus apprentie coureuse. Promis !
>> Le réveil du corps
En dehors de ma première séance, je dois dire que je n'ai jamais eu de vraies lourdes courbatures. J'y suis allée progressivement alors le corps a dû évoluer en douceur. Lorsque je cours plus longtemps, j'ai évidemment quelques légères courbatures aux cuisses et aux mollets, mais rien de gênant.
Par contre, très rapidement j'ai eu des douleurs sous la voûte plantaire. Pas pendant la course mais après. Uniquement sur le pied droit, ce qui me fait dire que le souci ne vient pas de mes chaussures (j'alterne avec 2 pairs) mais est bien la manifestation d'un corps en déséquilibre. Pour l'instant j'arrive facilement à contourner le problème en massant la voûte plantaire avec une petite balle après chaque sortie. Cela marche incroyablement bien (c'est d'ailleurs ce qui m'avait inspiré mon article sur l'automassage), si bien que quelques heures plus tard, je n'ai plus aucune douleur J'imagine que mes muscles sous la voûte plantaire de mon pied droit sont un peu trop tendus et doivent s'habituer à la contrainte de la course... Affaire à suivre tout de même.
Sur le reste du corps, je retrouve de la tonicité et une meilleur forme générale, c'est indéniable. Je trouve mon corps plus fort et c'était là un de mes objectifs donc je suis ravie.
>> Les plaisirs que je ne soupçonnais pas
Bon, à mon niveau de baby runneuse, le truc des endorphines là, je connais pas (vous nous auriez pas vendu du rêve les pros du running hein ?)! Plus sérieusement, je sais que cela vient sur des entraînements plus longs mais en dehors de cela, je dois avouer que j'ai découvert un certain plaisir à courir...
Un truc tout bête est que je découvre mon quartier ! Pourtant, ça fait quelques années que je le pratique... Mais en réalité on prend toujours les mêmes axes, les mêmes itinéraires. Avec le running, j'ai cherché à passer par des rues moins peuplées, et de fil en aiguille je me suis retrouvé à découvrir des coins entiers de mon quartier que je ne connaissais pas. Nan parce qu'en 30 min de course, on en parcourt des distances ! Je me retrouve à courir sur les quais de Seine alors que je les pensais inaccessibles sans mon pass de transport en commun ! Du coup, maintenant, vu les distances parcourues, je ne sors plus sans mon fameux pass et un peu d'argent parce que ah oui, je n'ai pas le sens de l'orientation, donc on ne sait jamais où je peux me retrouver ...
L'autre effet kiss cool, c'est la capacité du running à vous vider la tête. Pendant ce moment pour soi, on pense à son souffle, on écoute sa playlist, un podcast...bref, pour moi, c'est impossible de penser à un problème ou une difficulté du quotidien en courant. Du coup, pendant 30 min j'ai l'impression d'appuyer sur le bouton reset, et franchement, cela fait un bien fou.
>> Ma petite progression
Vous l'aurez compris, je ne suis pas du tout dans une optique de compétition et de dépassement de soi acharné. J'y vais à mon rythme, sans brusquer les choses et je dois dire que cela me suffit à y trouver du plaisir.
Dans les premiers temps, je suis restée à une course par semaine, en alternant course et marche, toujours sur 30 minutes d'exercice au total. J'ai suivi bêtement une application dont je vous parlais ici et je dois dire que cela a plutôt bien fonctionné. On se rend compte que les capacités d'endurance augmentent progressivement, sans jamais sortir d'une séance complètement épuisé et du coup, la motivation reste bien présente.
Progressivement, je suis passée à 2 (et parfois 3) séances par semaine. Le beau temps aidant, j'ai vraiment pris goût à ces sorties régulières.
Lorsqu'il faisait vraiment moche, et que je n'avais aucune envie d'aller courir, je restais bien au chaud chez moi à faire quelques exercices de renforcement musculaire.
Aujourd'hui, je peux dire que je peux courir 30 min sans m'arrêter et ça peut sembler ridicule pour certains, mais pour moi, c'est juste topissime ! J'espère encore un peu augmenter mon temps d'endurance à 45 min (le rêve !) et puis ensuite, on verra pour accélérer tout ça!
>> Et pour la suite
Et bien j'espère que l'automne et sa grisaille n'auront pas raison de ma motivation, mais normalement, je ne lâche rien et pour cause, j'ai ma toute première course début octobre, un petit 5 km !
To be continued donc ^^
To be continued donc ^^
Running & moi, un p'tit bilan ?
En bonne scientifique et en grande sensible de la région abdominale que je suis, je ne pouvais vraiment pas passer à côté de ce bouquin.
Le Charme Discret de l'Intestin de Giulia Enders, mon avis
Je vous propose aujourd'hui une recette buenos et rapidos de poêlée d'aubergines fondantes et épicées. La poêlée accompagnera viande, poisson, riz, etc. bref ce que vous voulez !
>> Ingrédients (pour 2 personnes)
- 2 échalotes
- 1 petite gousse d'ail
- 1 belle aubergine (il n'y a que moi qui trouve ça jolie une aubergine ?)
Épices :
- 1 càc de cumin en grains
- 1 càc de curcuma en poudre
- 1 clou de girofle
Huile de cuisson de votre choix (mélange huile d'olive et huile de tournesol)
>> La recette
Dans un fait-tout, faire revenir les échalotes émincées, le clou de girofle et les graines de cumin dans l'huile de cuisson. Lorsque les échalotes sont presque caramélisées ajouter la gousse d'ail coupée* puis le curcuma en poudre **.
* L'ail, dans la famille, on ne se contente pas de l'écraser. On le coupe en tout petits dés et on l'ajoute à la préparation. Ça parfume encore plus et j'ai moins l'impression de "gâcher".
** Les épices sont toujours à ajouter dans la phase huileuse. C'est elle qui transporte les chouettes arômes.
Ajouter ensuite l'aubergine lavée et coupée en dés. On voit souvent qu'il faut faire dégorger les aubergines en les laissant en contact avec du gros sel. J'ai testé avec et sans, et je dois dire que je ne vois pas de différence ... du coup, je fais sans !
Ajouter un demi verre d'eau, saler et laisser mijoter, à couvert pendant 10 minutes.
Voilà, c'est prêt !
Poêlée d'aubergines
A propos
Hey salut ! Bienvenue par ici !
Un blog Lifestyle comme « on dit », qui n'a pas d'autres aspirations que Partager, Raconter, Voyager et Inspirer avec simplicité et diversité.
Joue la comme Frida, c'est un peu mon mantras d'auto-motivation, clairement insufflé de la force de l'artiste peintre mexicaine la plus libérée et assumée que je connaisse !
J'espère que vous y trouverez quelques idées pour accompagner un quotidien banal et en filigrane, une ouverture sur l'ailleurs.
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