Le Bon Miam


On sait tous ce que signifie "bien manger". Avoir une alimentation saine et équilibrée. C'est ce qu'il y a de mieux pour sa santé, ses artères et son tour de taille. Alors pourquoi on persiste toujours à se faire un bon gros "kiff" de sucre et/ou de gras en se jetant sur une pizza 36 fromages ou une pâtisserie dégoulinante de sucre en vitrine à la boulangerie ? 

Le constat

Pour ma part, c'est simple : pendant longtemps quand je pensais "alimentation saine" je visualisais des carottes à la vapeur ou des brocolis en salade (ou le contraire !). Des aliments fades et sans plaisir. 

Avec la "junk-food", imbibée de sucre, de sel et de gras, c'est tout le contraire. D'abord, d'un point de vue gustatif, c'est assez fort : le sucre, le sel et le gras (bon vecteur d’arômes) apportent une sensorialité rapide. C'est juste bon. Ensuite, on est tout simplement victime de la biochimie de ces composés : les sucres (rapides) indiquent au cerveau qu'on est bien, activent le système de récompense du corps en libérant de la dopamine, le fameux neurotransmetteur du bien-être. On est donc bien. Un instant. Oui, un bref instant. Quelques minutes après, si on se concentre sur les sensations de son corps, on n'est pas au top. L'effet pervers du sucre est une sensation de fatigue juste après l'ingestion, on se traîne. Pour le gras, on se sent lourd, la digestion semble difficile et là encore, la fatigue se fait sentir. Cela ne dure pas un instant, comme le bien-être ressenti après l'ingestion du dessert convoité. Chez moi, cela dure de longues minutes, voir des heures et parfois des jours! Et c'est précisément ce point qui me pousse à "mieux" manger. Les sensations du corps. Je m’efforce d'y repenser à chaque fois que j'ai mon plateau-repas entre les mains à la cantine du boulot ou que je traîne mon caddie dans les rayons du supermarché. Cela m'aide à faire les bons choix.

Raisin

Quand ce chemin est fait, il y a je crois un autre concept à intégrer : la sensation de faim ou la sensation d'être rassasié. J'ai longtemps cru que j'avais "suffisamment mangé" quand je me sentais pleine (désolée mais je ne trouve pas meilleure description !). Et là encore, quand on se penche sur ces sensations, on prend conscience que non, on n'est pas bien à trop manger. On est mieux le corps léger, donc en s'arrêtant de manger juste avant d'être totalement repu. C'est un exercice difficile et je n'y arrive pas toujours, mais cela fait aussi la différence.

Une fois que j'eus intégré que la malbouffe c'est mal (notez que je tiens là un concept avant-gardiste !), qu'est ce que je mange ? Du bon miam pardi ! Parce que j'ai compris et intégré que c'était bon pour moi et que je le percevais à travers des sensations concrètes et pas seulement à travers les pubs MangerBouger.fr !

La Bon Miam

En pratique, pour moi, tout se joue au moment des courses. J'achète en grande majorité des produits bruts. Je commence toujours par me procurer des fruits et légumes (de saison si possible). Ça remplit au 3/4 mon panier et ça laisse tout de suite moins de place pour y ajouter des chips ou des viennois au café ! 

Les fruits, c'est vraiment la touche plaisir. Surtout en cette saison, je fais la part belle aux melons, nectarines, abricots ... Un petit creux et je l'ai mon kiff sucré. Mais sucré sain.

Pêche plate

Pour les légumes, j'avoue adorer cuisiner. Donc si j'ai des légumes déjà prêts à être cuisiné, je sais que je ne connaîtrais pas la flème des retours de boulot et de la pizza à la va vite. Quand c'est possible je congèle mes légumes crus : je les lave, les décortique ou les découpe. Ils sont ainsi prêts à l'emploi. Bibi : 1 / Flème : 0.

Une autre astuce que j'ai brevetée : les aliments durs / croquants. Encore un truc du cerveau mais ingérer des aliments denses ça rassasie toujours plus que manger une compote. Du coup, j'ai toujours chez moi des en-cas du type fruits secs (amandes, noix), crakers ou barre de céréales à la composition choisie, du pain complet etc.

Enfin cuisiner, pour moi, c'est vraiment la clé. Ce n'est pas très compliqué et pas forcément long non plus. Alors je préviens que oui, je cuisine beaucoup à l'eau (Cocotte Minute Mama) mais je précise aussi que je noie tout mes repas d'huile d’olive, d'épices et d'aromates. Du gras oui, car on a tous besoin, mais du bon gras, choisi et maîtrisé. 

Pour m'aider dans l’élaboration des repas, pour moi, rien de mieux que les livres de cuisine. Je vous avais déjà parlé de mon coup de cœur intersidéral pour l'Algérie Gourmande. Je profite de cet article pour vous parler d'un autre super ouvrage Le Grand Livre Marabout de la Cuisine Green. 

Le Bon Miam


Déjà, il est hyper beau ! Oui, oui, c'est très important ! Il est divisé en 10 chapitres, des smoothies (que je ne fais jamais, soyons honnêtes), aux desserts, en passant par des petits déj sucrés, des plats vegan, végétariens, des soupes, des plats en sauces, des idées de salades etc. Je précise qu'il ne s'agit pas d'un livre sur la cuisine végétalienne ou végétarienne (même si 2 chapitres y sont consacrés, le titre du livre pouvant prêter à confusion).

Il s'agit d'un livre sur une cuisine saine, diversifiée avec des recettes simples ou élaborées. 

Il y a pas mal de double pages hyper bien faites, sur une thématique particulière avec par exemple les propriétés nutritives de certains aliments, ou le descriptif de certaines familles de légumes. 

Le Grand Livre Marabout de la Cuisine Green

Les recettes sont très claires (temps de préparation, cuisson, quantités) et très diversifiées avec des plats en sauce, des recettes du terroir, d'autres venues d'ailleurs.

Le livre se targue de présenter 475 recettes. Comme toujours, il y a à prendre et à laisser mais pour moi, l'objectif d'un livre de cuisine (surtout concernant les plats) est d'y trouver des idées d'association sympa voir ici, d'y découvrir certains aliments. Et comme en plus, à chaque fois que j'y plonge le nez, il me donne envie de passer derrière les fourneaux, c'est mission accomplie !

Le Grand Livre Marabout de la Cuisine Green


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